REFUGIES KURDES SYRIENS EN IRAK

 Le drapeau du Kurdistan Irakien flotte au dessus du camp de réfugiés de Domiz qui accueille près de 50.000 kurdes syriens ayant fui les combats au nord ouest de la Syrie.
 Malgré les efforts du gouvernement et du HCR pour accueillir les nouveaux réfugiés, les conditions de vie dans le camp restent difficiles. 50.000 personnes vivent dans des conditions sanitaires inquiétantes.
 Vue générale d'un des grands axes du camp de Domiz. 50.000 personnes vivent dans des conditions sanitaires inquiétantes.
 Un réfugié pose dignement devant sa tente.
Avec plus de 50.000 personnes, le camp est aujourd’hui surpeuplé et le niveau d’assistance nettement insuffisant. Malgré les efforts déployés par les autorités locales, le camp a atteint sa capacité et les différents acteurs de l’aide peinent à répondre aux besoins de plus en plus pressants des résidents du camp. Aujourd’hui, le manque d’abris pour les nouveaux arrivants est criant. La plupart des réfugiés nouvellement arrivés dans le camp doivent partager tentes, couvertures, matelas et même leur nourriture avec d'autres familles.(Source MSF)
 «Les réfugiés ne vivent pas dans des conditions décentes». Une évaluation menée en avril par MSF a montré des inégalités claires dans les distributions d’eau. Plusieurs zones du camp ne recevaient que quatre litres d’eau par personne et par jour, alors que le minimum recommandé lors d’une urgence humanitaire est de 15 à 20 litres. Dans certains cas, les gens n’ont tout simplement pas accès à l’eau, ni à l’assainissement. (MSF)
 Un réfugié passe devant une tente de stockage.
 Divers intervenants ( MSF, UNICEF, UNHCR,..) distribuent aux réfugiés du camp des vivres et des kits NFI (Non Food item) comme des ustensiles de cuisine, du savon, des seaux, des jerrycans, des couvertures, des kits d’hygiène..
 Selon le HCR et l'UNICEF, les enfants représentent la moitié de l'ensemble des réfugiés du conflit en Syrie. Un million d'enfants sont désormais des réfugiés syriens.
Dans le camp de Domiz, près de 50.000 réfugiés vivent dans des conditions sanitaires inquiétantes.
 Une réfugiée et son enfant se dirigent vers leur tente. Dans le camp de Domiz, près de 50.000 réfugiés vivent dans des conditions sanitaires inquiétantes.
 «Les réfugiés ne vivent pas dans des conditions décentes». Une évaluation menée en avril par MSF a montré des inégalités claires dans les distributions d’eau. Plusieurs zones du camp ne recevaient que quatre litres d’eau par personne et par jour, alors que le minimum recommandé lors d’une urgence humanitaire est de 15 à 20 litres. Dans certains cas, les gens n’ont tout simplement pas accès à l’eau, ni à l’assainissement. (MSF)
 Cette partie du camp se nomme « Singles area », une zone réservée aux hommes seuls qui ont fui la Syrie parce qu'ils ont déserté l'armée, voulaient éviter d'être enrôlés dans l'armée du président Bachar al-Assad ou étaient recherchés pour avoir participé à des manifestations. Ils sont environ 2500 dans cette partie du camp.
 Les infrastructures pour les enfants dans le camp de Domiz sont quasi inexistantes. Après 18h, quand la chaleur devient un peu plus supportable, quelques enfants se retrouvent un peu à l’écart du camp pour jouer au football.
 Selon le HCR et l'UNICEF, les enfants représentent la moitié de l'ensemble des réfugiés du conflit en Syrie. Un million d'enfants sont désormais des réfugiés syriens
 Une mère et son enfant dans une tente du HCR. 50.000 réfugiés vivent dans des conditions sanitaires inquiétantes dans le camp de Domiz.
 Des réfugiées font la queue devant les bureaux du PAM dans le camp de Domiz, pour récupérer des cartes de rationnement. Chaque mois, Le PAM verse la somme de 31 dollars  pour chaque membre des familles réfugiées sous forme de carte de rationnement. D'après le PAM,  « Via ces bons, les réfugiés font fonctionner l'économie locale dans les communautés, tout en ayant accès à des denrées alimentaires fraîches et nutritives. »
 Cette famille Kurde a fui la ville de Serekaniye au nord est de la Syrie en Avril dernier. Ils sont 10 à se partager cette tente, principalement des femmes et des enfants. Les hommes sont restés au pays pour défendre leur territoire. Les hommes de la famille « pensent au futur, leur territoire doit rester Kurde». Sans papiers dans leur propre pays et souvent victimes d’oppression et de discrimination, ils n'espèrent pas seulement la paix en Syrie mais avant tout la division du territoire en trois parties : Alaouite, Sunnite et Kurde.
A l’inverse du camp de réfugiés de Zaatari (Jordanie), les familles Kurdes de Domiz ont la liberté de travailler à l’extérieur du camp. Que ce soit à Dohuk, Erbil ou Souleimaniye, les réfugiés syriens constituent une main d’oeuvre à bas prix dans les secteurs de la restauration et du bâtiment. Il est quasi impossible pour les plus qualifiés (ingénieurs, biologistes..) de trouver un emploi dans leur domaine de compétence au Kurdistan.
 Une mère et son bébé se dirigent vers le centre de santé du camp de Domiz. Depuis mai 2012, MSF est le principal acteur de santé dans le camp de Domiz. Les équipes MSF fournissent des soins de santé générale ainsi que des consultations de santé mentale. MSF a également mis en place un programme de santé reproductive.
 A l'intérieur du camp,il existe d'innombrables petits magasins vendant des bouteilles d'eau, des sodas, de la nourriture ou encore des légumes frais. On y trouve aussi des restaurants, des barbiers et des coiffeurs, des magasins de vêtements et de chaussures, de téléphonie mobile et des magasins spécialisés dans les antennes paraboliques, les matériaux du bâtiment...il est surprenant de constater la variété de produits que l’on peut acheter à Domiz, cependant beaucoup de familles n’y ont pas accès faute d’argent.
 Sur le plateau de Domiz, aucun arbre ne sort de terre. Domiz, proche des frontières syrienne et turque, connaît un climat très rude: glacial en hiver, torride en été (+de 40C à l’ombre) avec des «mini tornades» qui balayent continuellement la poussière du camp.
 Mr. Abdel, 52 ans, vie avec sa famille depuis 5 mois dans le camp de réfugiés syriens de Domiz, au nord de l'Irak, dans la région autonome du Kurdistan.. Ils vivent à 9 sous la même tente. Il me dit avoir besoin d'une nouvelle tente car la sienne ne tiendra pas l'hiver. Sa famille manque d'eau aussi et aimerait bénéficier d'une petite clim à l'instar d'autres familles, car la chaleur pendant l'été est insupportable (+ de 50°C) sous la tente et dangereuse pour les enfants (risque de déshydratation).
 Des réfugiés transportent un frigidaire pour le faire réparer.
 Un jeune réfugié pose fièrement avec son fusil en plastique.
Selon le HCR et l'UNICEF, les enfants représentent la moitié de l'ensemble des réfugiés du conflit en Syrie.
 En fin d'après midi, quand la chaleur devient supportable, les familles sortent des tentes et s'assoient à l'extérieur. Portrait d'une femme âgée devant sa tente.
La plupart des familles syriennes ont dû faire face à des situations extrêmement difficiles et traumatisantes et ont du mal à retrouver un semblant de vie normale dans le camp de Domiz.
 L’intérieur de l’unique mosquée du camp de Domiz. Mohamed, 43 ans, l’imam de la mosquée, veut «enseigner l'importance de la fraternité et de l'égalité entre toutes les religions».
 Une jeune réfugiée avec son bidon vient s'approvisionner en eau durant la journée.
Une évaluation menée en avril par MSF a montré des inégalités claires dans les distributions d’eau. Plusieurs zones du camp ne recevaient que quatre litres d’eau par personne et par jour, alors que le minimum recommandé lors d’une urgence humanitaire est de 15 à 20 litres. Dans certains cas, les gens n’ont tout simplement pas accès à l’eau, ni à l’assainissement. (MSF)
 Selon le HCR et l'UNICEF, les enfants représentent la moitié de l'ensemble des réfugiés du conflit en Syrie. Selon le HCR, Un million d'enfants sont désormais des réfugiés syriens.
 Des écoliers dans l'un des trois établissement scolaire du camp de Domiz. L'école primaire accueille 1.400 écoliers. Les préfabriqués qui font office de classes sont posés en rang d'oignon, un peu à l'écart du reste du camp.
Il n'y a pas assez de places pour accueillir tous les enfants du camp. Pour pallier le manque de place, les élèves se répartissent en deux groupes: Les plus grands viennent en classe le matin, les plus petits l'après-midi.
 Les enfants vivent et jouent près des ordures dans le camp de Domiz. Près de 50.000 personnes vivent dans des condtions sanitaires inquiétantes.
Les conditions de surpopulation ont un impact sur les installations sanitaires, déjà en-dessous des normes humanitaires. La congestion et les températures  élevées augmentent la vulnérabilité à la propagation de maladies ainsi que les tensions entre les résidents des camps.
 Réfugiés portant une structure d'habitation. Ce qui devait être un camp temporaire est devenu une véritable ville. A l’initiative de quelques réfugiés, de petites entreprises se sont créées permettant aux familles qui en ont les moyens d’investir dans un habitat moins précaire.
 Des réfugiés avec leur bidon viennent s'approvisionner en eau durant la tournée quotidienne du camion citerne.
Une évaluation menée en avril par MSF a montré des inégalités claires dans les distributions d’eau. Plusieurs zones du camp ne recevaient que quatre litres d’eau par personne et par jour, alors que le minimum recommandé lors d’une urgence humanitaire est de 15 à 20 litres. Dans certains cas, les gens n’ont tout simplement pas accès à l’eau, ni à l’assainissement.
 Un jeune réfugié attend sa mère qui fait la queue devant les bureaux du PAM pour  récupérer des cartes de rationnement. Chaque mois, Le PAM verse la somme de 31 dollars  pour chaque membre des familles réfugiées sous forme de carte de rationnement. Les réfugiés peuvent ensuite acheter de la nourriture.
 Ghassan est l'un des 50 000 réfugiés kurdes syriens du camp de Domiz, au nord de l'Irak.
 Un Jeune réfugié en chemin vers sa tente dans le camp surpeuplé de Domiz. 50 000 personnes y vivent dans des conditions sanitaires inquiétantes.